Le 26 septembre 2024, après avoir déposé en français au Tribunal ontarien d’aménagement du territoire (TOAT) son formulaire de demande de qualité de participant et de déclaration de participant, Louis-Charles Lavallée a reçu le courriel ci-dessous demandant de valider la version anglaise créée par les employés du tribunal à l’aide de Google Translate.
From: Ryan.Co@ontario.ca
Sent: September 26, 2024 11:23 a.m.
To: lcl@lcl.ca; mfoderick@mccarthy.ca; jpcole@mccarthy.ca; amanda.hill@toronto.ca; Ariel.Lo-Wong@toronto.ca
Subject: RE: Dossier TOAT-24-000882 – File OLT-24-000882
Good morning Mr. Lavallee, Mr. Foderick, Mr. Cole, Ms. Hill, and Ms. Lo-Wong,
Please see the attached for a translation, using Google Translate, of Mr. Lavallee’s Participant Statement. The Tribunal asks Mr. Lavallee to confirm that the translation captures the intent of his Participant Statement correctly and that the translated version may be relied upon by the Parties if Participant status is granted.
Thank you
Ryan Co
Senior Planner
Ontario Land Tribunal
655 Bay Street, Suite 1500, Toronto, ON M5G 1E5
(437) 217-9883 | Ryan.Co@ontario.ca
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English version (de la bio de Louis-Charles Lavallée)
Louis-Charles Lavallée a récemment pris sa retraite du poste de Chef de la Direction des technologies à l’Association des infirmières et infirmiers autorisés de l’Ontario (AIIAO). Il s’est joint à l’AIIAO en 2008 avec le mandat de mettre sur pied une équipe de gestion de l’information et de technologie, et de mettre en place, à l’interne, des systèmes corporatifs critiques à l’aide de logiciels libres.
Il a déjà occupé des postes de haute direction dans la fonction publique de l’Ontario et dans le secteur parapublique. Il est passionné par la création de solutions technologiques innovantes et il est profondément engagé dans le domaine de l’équité numérique.
Il est membre du conseil d’administration du Centre de santé communautaire LAMP depuis 2018. Avant cette nomination, il a été membre du conseil d’administration du Club canadien de Toronto de 2004 à 2016.
Louis-Charles Lavallée est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université de la Colombie-Britannique et est consultant certifié en gestion (CMC). Il réside à Long Branch depuis plus de 30 ans et se déplace souvent à vélo en toute saison.
Dans le cadre de son implication communautaire, il a écrit le courriel ci-dessous.
De: Louis-Charles Lavallée <lcl@lcl.ca>
Envoyé: 10 juillet 2023 11:09
À: Councillor_Morley@toronto.ca
Cc: Eno.Udoh-Orok@toronto.ca; matt.cook@toronto.ca; Bill Zufelt <bwzufelt@gmail.com>; Gérard Lévesque <levesque.gerard@sympatico.ca>; Jody <jody@lcl.ca>; henri Lavallee <Henri@lcl.ca>
Objet : 220, 230, 240 Lake Promenade and 21, 31 Park Boulevard
RE: Dossiers:
#23 134668 WET 03 OZ
#23 134682 WET 03 SB
Chère Conseillère Morley,
Je tiens d’abord à vous féliciter pour votre élection à titre de conseillère du quartier 3 de Toronto. Toronto fait face à de grands défis, car la ville doit déterminer comment évoluer et s’adapter pour demeurer un endroit merveilleux où vivre pour ses résidents et continuer d’être le moteur économique de Canada. À ma connaissance, il n’existe en ce moment pas de plan stratégique ni de vision à long terme (50 ans) de ce que la ville devrait être pour s’adapter à sa croissance tout en faisant face aux changements climatiques. Les urbanistes soulèvent souvent le sujet du « milieu manquant », soulignant le manque d’immeubles d’habitation de taille moyenne à Toronto comme étant une lacune majeure en matière de logement.
Au cours des dernières années, de nombreuses propositions de développement à la pièce ont été présentées dans le quartier. Ces propositions manquent de cohésion et de vision, et sont préparées en secret sans participation ou consultation de la part de la communauté.
La proposition pour 220, 230 et 240 Promenade du Lac / 21, 31 boulevard Park semble être un tel projet. Je comprends que la densification est nécessaire et j’appuie le développement responsable, mais je m’oppose fermement à l’aménagement de tours de 30 étages dans un quartier d’immeubles à hauteur faible et moyenne. Une proposition d’immeubles de hauteur moyenne qui respecte les résidents actuels de la collectivité de Long Branch serait beaucoup plus logique pour le site. Toutefois, toute augmentation de la densité exige que la ville revoie et mette à jour toutes les infrastructures de la région et, en particulier, la gestion de la circulation automobile.
Une des principales préoccupations soulevées par la proposition d’un projet de si grande envergure est que sa réalisation amplifierait considérablement les problèmes de sécurité routière déjà existants.
Par exemple, la Promenade du Lac est un tronçon du Great Lakes Waterfront Trail et du Sentier Transcanadien qui permet aux gens de se déplacer à pied et à vélo le long des Grands Lacs. J’ai moi-même utilisé la Promenade du Lac pour aller au travail à vélo pendant 15 ans, et j’ai échangé de nombreuses communications avec votre prédécesseur qui ont permis d’améliorer graduellement la sécurité des utilisateurs. Notez qu’il n’y a pas de trottoirs le long d’une grande partie de la Promenade du Lac et que la circulation automobile co-existe difficilement avec les piétons et les cyclistes. Le volume de la circulation à pied et à vélo exige souvent l’utilisation de la majorité de la largeur de la route, ce qui laisse peu de place pour une circulation automobile sécuritaire. Les automobiles ont la possibilité raisonnable d’utiliser le boulevard Lakeshore, contrairement aux usagers de la Promenade du Lac. La circulation automobile sur la Promenade du Lac devrait être limitée à la circulation automobile des résidents. Le projet de réaménagement du site 220, 230, 240 de la Promenade du Lac et 21, 31 Park Boulevard quel qu’il soit ne devrait pas permettre l’accès de véhicules automobiles à la Promenade du Lac.
La circulation sur la Trente-sixième rue, où j’habite, a déjà besoin d’une meilleure gestion. En raison de sa position dans le virage de la Promenade du Lac, la Trente-sixième rue est souvent utilisée par la circulation entre la Promenade Lac et le Boulevard Lakeshore ou la rue James. Un nombre important de véhicules circulent sur une rue résidentielle. Il faut noter qu’il y a une grande portion de la rue qui n’a pas de trottoirs des deux côtés. Il y a souvent des enfants qui marchent ou qui font du vélo le long de la rue et qui la traverse pour accéder aux écoles, aux parcs et aux terrains de jeux du quartier. Des dispositifs de contrôle de la circulation et des restrictions sont nécessaires pour rétablir la sécurité des gens.
La circulation requise pour la construction éventuelle du projet devra également être très bien gérée pour assurer la sécurité des résidents et des visiteurs. Il y a des plusieurs écoles dans le quartier et beaucoup d’enfants vont à l’école à pied et en vélo. La période de construction proposée de 12 ans est une préoccupation majeure. En général, la circulation reliée aux chantiers de construction ne se mélange pas bien avec celle des autres véhicules, des piétons, des cyclistes, etc.
À court terme, je demande votre aide pour travailler avec les promoteurs afin d’adapter la proposition de développement du site situé au 220, 230, 240 de la Promenade du Lac et 21, 31 boulevard Park afin qu’elle soit mieux adaptée à son environnement et, en même temps, que le projet aide Toronto avec le problème du « milieu manquant », tout en gérant adéquatement les centaines d’évictions. Cette collaboration avec les promoteurs est importante afin d’assurer la réalisation d’un projet d’avenir pour Toronto et pour réduire les risques d’émission unilatérale d’un arrêté ministériel de zonage par le gouvernement de l’Ontario.
En terminant, en tant que résident du quartier que vous représentez, j’aimerais vous demander de travailler avec notre nouvelle mairesse, madame Chow, et avec le conseil municipal de Toronto pour mandater l’Urbaniste en chef de Toronto d’élaborer une vision de 50 ans pour le développement urbain accompagné d’un plan stratégique pour les prochains 10 ans. L’Urbaniste en chef devrait avoir les ressources nécessaires pour obtenir l’aide des meilleurs conseillers en urbanisme, au besoin.
Le plan qui en résulterait guiderait les promoteurs dans la préparation de propositions qui pourraient être approuvées rapidement. Un tel plan informerait également les résidents à quoi ils doivent s’attendre pour leur collectivité. Cela permettrait d’économiser beaucoup de temps et d’argent en évitant les conflits et en favorisant la collaboration entre les intervenants. La construction du Toronto de demain ne devrait pas être un combat constant, mais un projet auquel nous devrions tous travailler ensemble.
J’aimerais être tenu au courant de ce projet et des suites données aux questions et suggestions contenues dans ce courriel.
Merci de votre attention.
Louis-Charles Lavallée
63 Trente-sixième rue