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Le contexte politique est propice à reprendre une offensive par rapport à la défense des droits linguistiques
Notes pour le discours de l'honorable Claudette Tardif, le 16 octobre 2015, au Congrès annuel de la francophonie albertaine, à Edmonton.
Monsieur le député, l'honorable David Eggen,
L'honorable Jean-Marc Fournier,
Monsieur le Maire Don Iveson,
Monsieur le président Jean Johnson,
Distingués invités, chers amis, Dear Friends,
Je suis ravie d'être avec vous ce soir à l'occasion de l'édition 2015 du Congrès annuel de francophonie albertaine. C'est toujours avec un immense plaisir que je me retrouve parmi vous à cet événement rassembleur de la communauté franco-albertaine, une communauté vibrante, dynamique et engagée, qui ne cesse de m'inspirer.
Il est important de célébrer notre francophonie et de se rassembler afin de mieux comprendre nos défis et prendre en main notre développement et notre avenir en tant que collectivité.
Cet après-midi, j'ai eu l'immense plaisir de participer au deuxième Francothon. Je suis impressionnée par le dynamisme et l'engagement des bénévoles et la grande générosité des donateurs.
Cette année, le thème du Congrès « On vous y attend » prend tout son sens en nous interpelant compte tenu de la situation des francophones en milieu minoritaire au Canada, sujet d'ailleurs qui a malheureusement reçu très peu d'attention pendant la campagne électorale. J'ai la conviction que notre francophonie a besoin d'un nouveau souffle, d'un nouvel essor.
Chers amis, le respect des deux langues officielles du Canada et l'évolution des communautés francophones en milieu minoritaire est à un tournant important sur le plan politique. Le contexte politique est propice à reprendre une offensive par rapport à la défense des droits linguistiques. Le changement politique en Alberta et le changement possible après l'élection fédérale représentent des moments opportuns pour faire valoir nos droits et nos aspirations. Saisissons l'occasion!
Le moment est venu de saisir et de provoquer de multiples occasions pour s'attaquer de front à nos enjeux. Mobiliser la communauté pour agir, pour essayer de nouvelles façons de faire, pour aller au devant des attentes, pour trouver des solutions novatrices par exemple, en provoquant la consultation au lieu de l'attendre.
Il y a plusieurs enjeux auxquels la communauté a la capacité de démontrer et de concrétiser son engagement. Par exemple, notre déception envers Radio-Canada lors du débat des chefs dans le manque d'attention donnée aux préoccupations des francophones hors Québec et la campagne de protestation dans les médias sociaux organisé par la FCFA.
Je note les difficultés qui existent toujours pour nos communautés dans plusieurs domaines:les embûches avec l'immigration, plus spécifiquement avec le programme Entrée Express, la fragilité de l'offre des services en français, les difficultés d'accéder à la justice en français, les défis constants à maintenir le haut niveau de qualité de l'éducation en français. Toutes ces questions devraient être abordées en consultation avec nos communautés et devraient être représentées avec des approches des plus proactives auprès de nos élus. Bref, il faut démontrer notre vitalité dans l'action.
Mesdames et messieurs, chers amis, je suis convaincue que la communauté franco-albertaine détient le leadership et les ressources nécessaires pour se démarquer et contribuer à l'épanouissement et à la vitalité de la dualité linguistique de notre province et de notre pays. C'est toujours un grand privilège pour moi de représenter l'Alberta et les communautés francophones de cette province au Sénat du Canada.
En terminant, je félicite les organisateurs du Congrès annuel, Jean Johnson et son équipe, les récipiendaires des prix de l'ACFA et à vous tous, je vous souhaite un bon Congrès et une excellente soirée.
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Modification : 2015-10-20
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