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Les ngociations qui allaient conduire lAccord du lac Meech, dans lequel tait reconnue la prsence de canadiens dexpression franaise, dbutaient. Le gouvernement fdral commenait la rvision de la Loi sur les langues officielles, qui allait tre bonifie et revue en profondeur en 1988. Ladoption de la loi en novembre 1986 sest donc faite dans un contexte o les politiciens sinterrogeaient et prenaient des initiatives qui touchent la langue et la culture franaise au Canada. Mais 25 ans plus tard, la Loi na pas eue limpact escompt dans le dbat national. De plus, le contexte a chang. Personne ne veut plus parler de constitution, sauf quelques profs nostalgiques. On nomme des unilingues anglophones dans des postes cls au plus haut niveau de ltat, et cela nindigne que les convaincus. Bref, nous dormons dans le ronron des cadres fixs par dautres. Le temps est venu de reprendre le leadership dans le dbat national. Voici donc 5 souhaits pour que la Loi occupe une place prpondrante dans la panoplie des droits linguistiques au Canada. 1 La LSF est peu connue. Si tous les francophones en situation minoritaire du Canada ont au moins entendu parler de la saga de lhpital Montfort, combien savent que cest le processus de dsignation de la Loi qui a servi de fondement lannulation de la dcision de le fermer? Depuis son adoption, la loi a servi de socle un regain de vitalit de la francophonie en Ontario en lui donnant une lgitimit sans prcdent. Mon premier souhait: dans 25 ans, lapport et le rle de la loi dans le dveloppement et lpanouissement de la francophonie ontarienne est connu et reconnu au sein de la francophonie canadienne incluant le Qubec. 2- En 1986, il ny avait que deux modles juridiques en vigueur: le modle du bilinguisme officiel, qui tait suivi au fdral et au Nouveau-Brunswick, et le modle de la Charte de la langue franaise du Qubec, qui se voulait une vritable loi damnagement linguistique et qui appliquait une politique dunilinguisme territorial, avec quelques droits pour la minorit anglophone. La LSF a donc innov plusieurs gards avec la dsignation des organismes, les coordonnateurs et lobligation de rendre compte des sous-ministres, les rgions dsignes, la reconnaissance lgislative de lOffice des affaires francophones, et plus rcemment les entits de planification francophone en sant et le cadre de responsabilit pour les tiers contrat avec le gouvernement. La LSF a servi de modle aux lois qui ont ensuite t adoptes lIP en 1999 et en Nouvelle-cosse en 2004, ainsi qu la politique sur les services en franais du Manitoba de 1999. La LSF dmontre quon peut garantir les droits dune minorit vibrante mme si proportionnellement peu nombreuse, sans que cela mette le gouvernement en faillite! Le gouvernement ontarien doit reprendre le leadership du dveloppement des droits linguistiques au Canada. Mon second souhait: dans 25 ans, les francophones de partout au Canada connaissent et reconnaissent lapport qua eue la LSF au dveloppement dautres instruments juridiques en faveur des minorits francophones et acadiennes du Canada. 3 Si la nation canadienne franaise, comme on la connue et pense, nexiste plus dans limaginaire collectif, il en subsiste ce que le sociologue Joseph-Yvon Thriault appelle une intention vitale, une aspiration ce que Rodrigue Landry appelle lautonomie culturelle. Lidentit francophone provinciale, elle seule, ne peut pas assurer la prennit du fait franais en Amrique, mais toute mesure en sa faveur augmente sa reconnaissance et valorise sa contribution. Depuis la loi, lOntario peut participer la tte haute la Confrence ministrielle des affaires francophones du Canada et aux activits de la francophonie internationale. Limpact de la loi dpasse ainsi largement, dans sa dimension symbolique et pratique, sa seule porte provinciale. Mon troisime souhait: dans 25 ans, loctroi de droits aux francophones du Canada ne sera plus considr comme un ennui ou un obstacle, mais comme quelque chose de naturel qui appartient au Canada tout autant qu chacune de ses composantes. Et dans 25 ans, lOntario franais jouera, grce aux institutions protges par la Loi, un rle prpondrant au sein dautres institutions francophones nationales et internationales. 4 - Chacune des communauts francophones provinciales et territoriales a connu une histoire spcifique et des conditions de dveloppement particulires. En Ontario, la Francophonie historique sest profondment modifie, surtout dans les villes, pavant la voie la diversification de lidentit et du tissu dmographique. Cest dans la francophonie urbaine de lOntario que lon assiste lmergence de nouvelles collectivits, dune nouvelle identit, mtisse, hybride, puisant aux racines locales autant quau souffle international. La nouvelle dfinition de francophone suivie par le gouvernement en tmoigne. La loi, et son application, contribuent changer la construction identitaire de la francophonie ontarienne. Mon quatrime souhait: dans 25 ans, la Loi, en mobilisant autour delle tous les francophones de lOntario, aura permis cette diversit demmener la francophonie canadienne ailleurs, dans de nouvelles manires dtre. 5 Les nombreux appels pour que lOntario devienne officiellement bilingue sont toujours rests lettre morte. Mais les bouleversements constitutionnels des annes 1980 ont quand mme conduit la reconnaissance de lgalit des communauts linguistiques au Nouveau-Brunswick, sous limpulsion de sa communaut acadienne. Si lOntario ne veut pas devenir officiellement bilingue, rien ne lempche de prserver, pour les gnrations futures, comme le dit le prambule de la loi, son patrimoine francophone. LOntario peut et doit faire inscrire dans la Constitution du Canada des droits quelle reconnait et applique dj. Faisons inscrire dans la Constitution les principaux droits de la Loi sur les services en franais, ainsi que dautres droits qui sont dj reconnus en Ontario, de manire les prenniser, leur donner la force de la constitution, rehausser limportance de la francophonie pour la paix sociale en Ontario et au Canada. Et qui sait? Le geste pourrait bien tre imit par dautres provinces et territoires! Jen appelle aux institutions de la Francophonie, la FCFA, la Socit Nationale de lAcadie, les associations provinciales, de supporter les efforts de lOntario franais pour la reconnaissance constitutionnelle de leurs droits. Cela aura un effet dentranement. Mon cinquime souhait: dans 25 ans, les principes de la Loi feront partie de la Charte canadienne des droits et liberts. En conclusion, le thme gnral de ce colloque tait: Des droits, des actions, un avenir. Je le reformule ainsi: Nos droits, qui dpendent de nos actions et de celles de nos gouvernements, pour lavenir de notre pays.      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Si tous les francophones ;,;97,'2,2,2232,822','!!,2,22232,'T \UU@v@ Len situation minoritaire ,2'2,22N22!,!,T`\"UU@v@LTdu 22 T\ zUU@v@cXLCanada ont au moins entendu parler de la saga de l hpital Montfort, combien savent que C,2,2,22,2N22',2,2222,!-!2,,'-2,2,!222,Y22!2!,2N2,2',2,222, T &UU@v@ Lc est le processus de dsignatio,!,',2!3,,''2'2,3,'12,2Ty &UU@v@Lpn de la Loi qui a 22,,<222,TTz  &UU@v@z LP uT  &UU@v@  L`servi de (,!22,T  &UU@v@  L`fondement !223,N,2TT  &UU@v@ LP T &UU@v@ Lx l annulation de la a,!,322,222,, TbUU@v@L|dcision de le fermer? 2,,'222,,",!N,!.TbUU@v@ELDepuis son adoption, la loi a servi de socle un regain de vitalit H,22''22,22222,2,',!22,'2,,,22"-2,22,2,, T. UU@v@h;Lde la francophonie en Ontario en lui donnant une lgitimitE2,,!",2,22222,,2H3,!2,222222,222,,1N,TT/ G UU@v@/ hLP TH UU@v@H hLlsans prcdent.',2'2!-,,3,2TTUU@v@hLP -% % 666666666666666666666666666666666666 6 66 6  6 66 6  6 66 6  6 66 6  6 66 6 66666666666666666666  c.@Times New Roman---  2 -c1 2 - c ,c' 2 :lc ,c'@Times New Roman--- @Times New Roman-@Times New Roman-- @Times New Roman-@Times New Roman- @Times New Roman-@Times New Roman- @Times New Roman--@Times New Roman------=2 UZ!cCINQ LMENTS DAVENIR AUTOUR DE         2 UscL 2 U cINFLUENCE   - @ !yWZ----(2 mZcNATIONALE DE LA LOI     - @ !oZ- 2 mc --- 2 lc @Times New Roman--- @Times New Roman-@Times New Roman--|2 lKcLa question linguistique a toujours fait partie des dbats autour de la nat2 cure du =2 Z!cCanada et de la place de ses deux 2 c 12 clangues officielles et de 2 nc 2 qcse82 {cs communauts linguistiques.   @Times New Roman-@Times New Roman- @Times New Roman-@Times New Roman- @Times New Roman--@Times New Roman--- @Times New Roman-@Times New Roman----- 2 ZcL#2 acadoption de la ---;2 cLoi sur les services en franais---L2 A+c, il y a 25 ans, ne se faisait pas dans le 2 ZWcvide, mais participait dun contexte national dans lequel la place des francophones au  /2 ZcCanada tait dbattue. \2 6cDans son discours du Mont Gabriel de mai 1986, le mini     2 cstre u2 ZUcqubcois des relations intergouvernementales, lhonorable Gil Rmillard, avanait 6 u   @Times New Roman---------2 ZNcconditions pour que le Qubec donne son accord la Constitution de 1982; la 6--- 2 ce--- 2 c U2 'Z1cconsistait bonifier les droits linguistiques. C2 '0%cLes ngociations qui allaient conduir2 'ce 2 <ZXclAccord du lac Meech, dans lequel tait reconnue la prsence de canadiens dexpression   2 QZYcfranaise, dbutaient. Le gouvernement fdral commenait la rvision de la Loi sur les   |2 eZKclangues officielles, qui allait tre bonifie et revue en profondeur en 198a2 ec8.  2 ecLadoption de 2 zZMcla loi en novembre 1986 sest donc faite dans un contexte o les politiciens 6 2 ZTcsinterrogeaient et prenaient des initiatives qui touchent la langue et la culture 2 c 2  cfranaise 2 Z cau Canada 2 c. 2 cMais u U2 1c25 ans plus tard, la Loi na pas eue limpact esc  )2 compt dans le dbat  2 Z cnational. 2 c 2 NcDe plus, le contexte a chang. Personne ne veut plus parler de constitution, 2 ZWcsauf quelques profs nostalgiques. On nomme des unilingues anglophones dans des postes  e2 Z<ccls au plus haut niveau de ltat, et cela nindigne que le22 ncs convaincus. Bref, nous 2 ZYcdormons dans le ronron des cadres fixs par dautres. Le temps est venu de reprendre le   2 Z cleadership .2 cdans le dbat national. 2 c 2 lcVoisJ2 ~*cci donc 5 souhaits pour que la Loi occupe .2 Hcune place prpondrante 2 c 2 cdans la L2 5Z+cpanoplie des droits linguistiques au Canada 2 5*c. 2 5-c  2 Ilc 2 ^lc1  2 ^uc 2 ^{c U2 ^~1cLa LSF est peu connue. Si tous les francophones 12 ^mcen situation minoritaire  2 ^cdu s2 sZXcCanada ont au moins entendu parler de la saga de lhpital Montfort, combien savent que    ;2 Z ccest le processus de dsignatio&2 cn de la Loi qui a  2 Ac 2 D cservi de 2 m cfondement  2 c +2 c lannulation de la /2 Zcdcision de le fermer?  s2 EcDepuis son adoption, la loi a servi de socle un regain de vitalit  d2 Z;cde la francophonie en Ontario en lui donnant une lgitimite   2 vc "2 ycsans prcdent. 2 c "System???????????????--ccccccbbbbbbbbbbbbbbbbaaaaaaaaaaaaaaaa՜.+,0 hp|  6  Titre  !"#$&'()*+,-./0123456789:<=>?@ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ[\]^_`abcdefghijklmnopqrstuvwxyz{|}~Root Entry FrʧData 1Table%*WordDocument48SummaryInformation(;DocumentSummaryInformation8CompObjy  F'Document Microsoft Office Word 97-2003 MSWordDocWord.Document.89q